La civilisation de l’amour de Jésus contre le monde des chimères

L’initiative « Voici ce cœur » n’a pas de vocation politique. C’est une initiative chrétienne catholique pour prier et honorer le Cœur de Jésus à l’occasion du jubilé des 350 ans des apparitions de Paray-le-Monial. Et nous pensons que c'est du cœur brûlant d'amour de jésus que jaillira lentement, années après années, un grand renouveau pour l'Église et le monde.
Nous pensons que tout commence par un renouveau intérieur, spirituel et mystique (amour de Jésus, nouvelles compréhensions théologiques, effusion de l'Esprit-Saint, miracles...).
Puis cela se prolonge par un renouveau chrétien et ecclésial (communautés vivantes, ferventes, rayonnantes, accueillantes, etc).
Et c’est de là, comme une valse en trois temps sur plusieurs décennies, qu’adviendra un réel renouveau social et politique.
Ce fut la méthode de saint Matin pour évangéliser la Gaule.

Cependant, un sujet politique attire notre attention parmi tous les sujets d’actualité. Et là-dessus, nous ne pouvons pas nous taire, car nous voyons le Cœur de Jésus brisé.
Cette réalité est comme l’archétype de toutes nos transgressions, réalisées à cause des idoles de notre société (profit, pouvoir, utilitarisme, scientisme, indifférence, etc). C’est pourquoi nous voulons la dénoncer, parce qu’il y a là un choix profond de société : comme deux mondes qui s’affrontent à jamais irréductibles. Alors, à chacun de se prononcer.

Saviez-vous que les scientifiques à travers le monde travaillent aujourd’hui à faire des chimères mi-homme, mi-animal ?
En général, il s’agit de mettre de l’ADN humain dans des cellules animales. Le contraire reste encore souvent proscrit. Mais pour combien de temps ? Sachant que certains ne vont certainement pas s’en priver, en dépit des lois.

Ils produisent des êtres mi-homme et mi-singe, ou mi-homme et mi-mouton, ou mi-homme et mi-cochon…Et cela se fait déjà dans nos laboratoires ! Jusqu’en France !
Oh, les scientifiques trouvent de bonnes raisons pour faire cela : vaincre des maladies, avoir des cobayes pour des expérimentations, faire pousser des organes humains sur des animaux qui pourront ensuite nous servir de greffes…
L’enfer se pare toujours de bonnes intentions.

Notre conscience nous dit qu’il y a là une limite infranchissable, une ligne rouge. Voulons-nous réellement que nos enfants grandissent dans un monde où des animaux ont des organes humains ? Et peut-être que des humains aient des organes d’animaux ?

Nous pensons que modifier la génétique humaine, ou la mélanger avec des espèces animales, est un crime contre l’humanité.
Nous pensons que ceux qui cherchent à le faire, ou qui collaborent à cela par l’élaboration de lois ou par la mise à dispositions de divers moyens, ou d’une toute autre manière, doivent être jugés en conséquence.

Nous ne parlons pas ici des recherches et des initiatives qui tendent à suppléer à des déficiences par rapport à ce que doit être de manière évidente la génétique humaine (remède à la trisomie, ou à des mutations maladives, etc).
Nous parlons de ceux qui cherchent à transformer la génétique humaine, ou à brouiller la frontière entre l’homme et les animaux.

Parce que, par ces chimères :

  • Les frontières de l’humanité se trouvent détruites.
  • C’est une boîte de Pandore qui sera impossible à refermer, et nous auto-détruira.
  • La pente est trop glissante et conduira à des dérives innommables.
  • Nos enfants ont le droit d’hériter d’une humanité intègre.
  • Nos enfants ont le droit d’avoir un horizon qui ne soit pas habité par ces monstres cauchemardesques.
  • Ces expériences ôteront progressivement toute considération sur la dignité intrinsèque des êtres humains.
  • Le principe de précaution demande de ne pas avancer dans cette direction sous peine de faire les pire bêtises.
  • Personne ne peut s’arroger le droit de transformer ainsi notre humanité.
  • Nous ne voulons pas nous réveiller demain avec des monstres en tout genre qui susciteront des questions éthiques de plus en plus insolubles et horrifiantes.
  • Dieu a voulu notre humanité pour elle-même dans un dessin bienveillant d’amour, ne gâchons pas le cadeau.
  • Nous n’oserons bientôt plus nous regarder dans la glace sans être désespéré de notre pauvre humanité qui n’a pas su se donner de limites.
  • Cela peut conduire à des catastrophes génétiques affectant toute l'espèce humaine.
Cela doit être un interdit de civilisation, comparable à celui de l'inceste qui structure nos sociétés. Car ce n'est pas la vie de quelques personnes qui est en jeu, mais l'intégrité et la destinée de toute l'espèce humaine.

On ne compte plus les nombreuses transgressions de la modernité… et Dieu semble bien patient.

Mais celle-ci est selon nous la dernière.
C’est pour notre civilisation une question de bénédiction ou de malédiction, de vie ou de mort. Accueillerons-nous le projet d’amour de Dieu ? Ou déciderons-nous de briser l’ultime digue qui maintient l’humanité dans sa dignité ?

Pensons au message que la Vierge Marie nous a donnés à l’apparition d’Akhita qui a toute la reconnaissance de l’Église catholique :

« Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. »
Vierge Marie, Akita, 1973

Cela ne veut pas dire que le Père n’est pas tout Amour. Mais il laisse les hommes choisir ou non son projet d’amour. Et devant leur refus d’aimer, il ne peut que laisser leurs propres choix se réaliser, selon leur propre jugement. Ce qui peut être de les laisser finalement s’auto-détruire par les bombes atomiques. Les hommes en ont produit dans une quantité capable de détruire des centaines de fois notre planète. On peut penser que le Seigneur Dieu a déjà empêché des centaines de fois l’auto-destruction de l’humanité, d’une manière ou d’une autre… Mais le cri de ceux qui aiment Dieu et son projet d’amour ne peut rester indéfiniment sans réponse, et donc notre civilisation ne peut que soit se convertir, soit aller à sa perte, quand on en est à faire des chimères...

Nous pourrions nous étonner que ce sujet des chimères soit si peu évoqué dans les débats publics. Alors que cela pourrait être au cœur des campagnes politiques.
Nous pourrions nous étonner que la considération des droits de l’homme et de l’écologie ne permettent pas à notre humanité d’avoir déjà compris que nous ne pouvons pas briser ces ultimes limites sous peines de laisser à nos enfants une humanité définitivement corrompue.

Mais, comme le dit la sagesse chrétienne, toutes ces lois et ces principes sont la lettre, et non point l’Esprit. Le lettre ne sert à rien ; elle ne vivifie pas. Seul l’Esprit permet de changer nos cœurs pour voir le bien véritable, et d’avoir le désir et la force de l’accomplir.

Ce n’est qu’en entendant les battement d’amour du Cœur de Jésus, qui nous parle du Père de Tendresse, et en accueillant son Esprit-Saint, que nous pouvons comprendre le projet d’amour de notre Dieu, et en vivre pleinement !

C’est pourquoi, l’initiative « Voici ce Cœur » aura comme seule et unique revendication politique de refuser le monde des chimères pour vivre dans la civilisation de l’Amour de Jésus.

Sur un sujet connexe, nous pourrions nous étonner que le paragraphe suivant tiré du Compendium de la Doctrine sociale de l’Église catholique (§469) publié en 2004 ait été si peu commenté durant la crise sanitaire. Ce texte est visiblement la parole du vicaire de Pierre résumant la sagesse de l’Église de Jésus-Christ sur une telle situation, et faisant donc le plus autorité d’un point de vue magistérielle en cas de risques sanitaires. Suivre de telles indications auraient permis d’éviter bien des problèmes :

469 Les autorités appelées à prendre des décisions pour faire face aux risques sanitaires et environnementaux se trouvent parfois face à des situations où les données scientifiques disponibles sont contradictoires ou quantitativement rares; il peut alors être opportun de faire une évaluation inspirée du « principe de précaution », qui ne comporte pas une règle à appliquer mais plutôt une orientation visant à gérer des situations d'incertitude. Ce principe manifeste l'exigence d'une décision provisoire et modifiable en fonction de nouvelles connaissances éventuellement acquises. La décision doit être proportionnelle aux mesures déjà appliquées pour d'autres risques. Les politiques conservatoires, basées sur le principe de précaution, exigent que les décisions soient fondées sur une confrontation entre les risques et les bénéfices envisageables pour tout choix alternatif possible, y compris la décision de ne pas intervenir. À l'approche de précaution est liée l'exigence d'encourager tous les efforts visant à acquérir des connaissances plus approfondies, tout en étant conscient que la science ne peut pas parvenir rapidement à des conclusions sur l'absence de risques. L'incertitude des circonstances et leur caractère provisoire rendent particulièrement importante la transparence dans le processus décisionnel.

Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église, 2004

Ce n’est pas sans raisons que nous évoquons cette crise sanitaire où chacun a pu avoir des opinions très diverses et très tranchées. La mesures vaccinales ont été l’occasion de débloquer des fonds immenses pour des recherches de thérapies génétiques (à base d’ARN), et d’expérimenter à grande échelle ce que produisait l’injection de brins d’ARN dans les cellules humaines pour leur faire produire une partie du virus.
Maîtriser l’ARN est vue comme le Graal de la médecine de demain, car tout le vivant fonctionne avec ces bouts d’informations venues de l’ADN, ou présent directement dans nos cellules. Et visiblement, les conseils ci-dessus n’ont pas été suivis : les autorités n’ont pas chercher une réponse à l’épidémie « proportionnelle aux mesures déjà appliquées pour d'autres risques » et « en étant conscient que la science ne peut pas parvenir rapidement à des conclusions sur l'absence de risques ». De nombreux vaccinés s’en mordent aujourd’hui les doigts (AVC, caillots, problèmes de règles, etc). Et beaucoup craignent les conséquences à grande échelle de ce risque un peu fou d’avoir voulu choisir l’ARN, plutôt que les méthodes habituelles, pour servir les intérêts de ceux qui veulent devenir les maîtres incontestés de cette technologie et ont reçu des sommes astronomiques pour la développer et l’autorisation d’une expérimentation à l’échelle mondiale.
Vous pouvez lire à ce sujet le livre d’Alexandra Henrion Caude (une généticienne de renom), intitulé Les apprentis sorciers.

Même si certains peuvent peut-être avoir du mal à adhérer à cette lecture de la crise sanitaire, j’espère qu’ils conviendront que l’ARN et l’ADN sont au cœur du fonctionnement de l’organisme humain. C’est le patrimoine génétique qui est en nous et qui permet à notre corps d’être ce qu’il est.
Et certains aujourd’hui ne se cachent pas d’en vouloir devenir les maîtres ! Sans que nous aillons les capacités de leur mettre des limites…

Nous croyons donc qu’il est primordial de bien comprendre cela pour ne pas nous tromper de chemin à l’avenir. Et comme nous le disions plus haut :

Nous affirmons que modifier la génétique humaine, ou la mélanger avec des espèces animales, est un crime contre l’humanité.
Nous affirmons que ceux qui cherchent à le faire, ou qui collaborent à cela par l’élaboration de lois ou par la mise à dispositions de divers moyens, ou d’une toute autre manière, doivent être jugés en conséquence.

Le Cœur de Jésus est transpercé par cette ultime transgression. Et ce n’est qu’en lui que nous pourrons puiser la force de résister à cette déferlante de transgressions innommables. Tout le reste tombera.

Ce qui se dresse à l’horizon est un choix entre la civilisation de l’amour de Jésus et celle du monde des chimères. Il n’est plus possible de jouer sur les deux tableaux et de maintenir l’unité entre ces deux visions du monde à jamais irréductibles. Entre l’Égypte et la Terre Promise, il nous faut désormais choisir.
Et Dieu bénira, en envoyant son Esprit-Saint, ses anges et ses saints, ceux qui choisiront l’Alliance d’Amour par le Sacré-Cœur de Jésus uni au Cœur Immaculé de Marie. De la même manière qu’il a béni et protégé les Hébreux qui avaient mis le sang de l’Agneau sur le linteau de leur porte (Ex 12, 23).